Dernièrement, une personne a cru bon de faire le point sur un sujet qui domine le département 62 depuis des années : le mont cornet et son pylône !
L’article en question est ici : http://www.csral.f1psh.info/?p=2007
Outre les considérations juridiques auxquelles nous ne prendrons pas part, car nous estimons qu’elles relèvent de personnes expertes en la matière, revenons sur soutes ces affirmations.
Le président de l’ARA62 (F5IDC) a été sollicité en ce début d’année 2015 par des radioamateurs concernant des antennes présentent en haut du pylône. Le président de l’ARA62 a demandé à l’ancienne présidente de l’ARA62 comment ces OM pouvaient récupérer leur bien. La réponse fût laconique et il compris que ce n’était pas la priorité de l’ancienne présidente, je cite : « le pylône est pourri: il est tordu et rouillé, jamais personne ne montera dessus. Je t’interdit d’y aller, tu vas te tuer ».
Cela dit, le président avait une responsabilité morale devant des OM qui avaient prêtés leur matériel et avaient fait preuve de beaucoup de patience…
Qu’auriez-vous fait à sa place ?
Fallait-il dire à ces OM de faire une croix sur ces antennes et ce matériel (antennes + préampli etc.) ?
Non ! lorsqu’on est président on assume ! F5IDC n’avait pas été élu président pour s’asseoir sur un siège et faire la marionnette.
Le président s’est donc rendu sur place un jour de temps favorable afin, dans un premier temps, de s’assurer de la fiabilité et de la solidité de la structure. Ayant auparavant consulté un professionnel sur la résistance des matériaux et sur les pylônes professionnels, il a appliqué tous les conseils qui lui ont été prodigués. Une fois l’ascension réalisée et ayant examiné avec attention chaque élément du pylône comme il le lui avait été conseillé, il en a conclu que le démontage des antennes et du matériel pourrait se faire sans danger.
C’est ainsi qu’aux beaux jours il s’est rendu sur place afin de procéder au démontage de l’ensemble des antennes. Le démontage a durée 2h30 et a été effectué selon les règles de sécurité comme il l’avait appris de la part d’un autre OM (qui ne désire pas être cité).
Le matériel a été récupéré au sol par son fils qui l’a accompagné tout au long du démontage, et en standby quelques mètres plus loin.
Quelques jours plus tard, le président F5IDC a rencontré les OM ayant fait preuve de (beaucoup) de patience et leur a rendu leur antenne et autres matériels présents en haut du pylône.
A chaque fois que F5IDC s’est rendu sur place, il a prévenu les personnes responsables du site afin de leur demander l’autorisation et pour les prévenir de son intervention sur zone.
Conclusion du président :
« Le pylône a été acheté par l’ARA62, monté aux frais de l’ARA62, utilisé durant des années par l’ARA62. Le terrain sur lequel le pylône a été érigé est un prêt gracieux du propriétaire des lieux : rejeter toute responsabilité sur une personne qui a fait don d’un lopin de terre pour ce pylône qui hébergeait le relais me semblait et me semble toujours immoral. C’est souvent pour des raisons identiques que notre hobby perd de sa crédibilité. »
Comme nous l’avons dit plus tôt, nous n’entrerons pas dans des spéculations juridiques qui sont l’apanage des hommes de loi. Cela dit, que se passerait-il si une antenne venait à tomber sur un matériel ou une personne (dommage matériel ou corporel) ? Il me semble qu’en toute logique, la personne en charge du dossier viendrait à éplucher les factures (achat du pylône, montage, durée d’utilisation etc.) qui sont présentes dans les archives de l’association (archives réclamées à l’ancienne présidente et que nous ne possédons toujours pas ! a-t-elle des choses à cacher ?). Au terme de cette étude, on s’aperçoit que le demandeur est l’ARA62. Aucun avantage n’a jamais été perçu par les propriétaires des lieux qui n’en ont jamais eu l’usufruit.
De là à en conclure qu’une grande partie de la responsabilité en revenait à l’ARA62, voire la totalité….
C’est pourquoi, dans ce dossier, F5IDC a voulu jouer et la transparence, et l’honnêteté envers les propriétaires des lieux et les OM ayant prêté leur matériel. Il lui semblait donc logique d’intervenir pour le bien de tous et surtout, pour améliorer les relations qui se sont tendus au fil du temps et auxquelles il n’a jamais pris partie.
Le CA de l’ARA62
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